Page précédente Index Page
suivante
Juin 1968 : Après les événements de mai, la fête
reprend ses droits.
Après que Paris ait été en état
de quasi-siège, il
fait bon vivre dans le calme et la tranquilité à Orsay, où l’on
sacrifie à
la tradition de la Rosière. La ville d’Orsay
bénéficie d’un leg qui stipule qu’un prix en espèces
doit être attribué
chaque année à une jeune fille méritante de la commune.
L’heureuse
bénéficiaire doit se prêter le jour de la remise du
prix à un simulacre de
mariage à la mairie puis à l’église avec le maire
(Georges Thévenon, que
l’on reconnait à la sortie de l’église), et doit se marier
réellement dans
l’année.
Cette fête, qui se perpétue de nos jours
en ayant abandonné ces contraintes pittoresques, voit participer l’AFREUBO
pour la première fois en 1968. Le cortège précédé par la musique se rend
de l’église à la mairie pour le vin d’honneur, puis, en traversant le parc
de la perception, sur le terrain de sport au bord de l’Yvette pour un
“Interville” local opposant Orsay à Gif-sur-Yvette.
On reconnaît ici: Danielle Branche (chef), Maurice Klein et Jean-Claude Jurvillier
(baryton), René Renaud (contrebasse), Joël Eymard et Pierre Julou
(trompette), Roger Eymard et Jean-Claude Moreteau (clarinette), Jean-Pierre Dalbéra et Roland
Eyraud (saxo), Gérard Mourgeon (trombone), Henri-Claude Nataf
(tambour), Jean-Claude Méteyer (grosse caisse) et deux figurants
aux triangle et cymbales.