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Qu'est-ce que l'AFREUBO allait faire dans cette galère ? A l'époque, on répétait la "marche nuptiale" de Mendelssohn en vue des mariages qui se profilaient à l'horizon, et Klein avait construit une chaise à porteurs de style Louis XV pour amener sur scène notre chef Danielle (cette chaise à porteurs est toujours visible dans le local de l'AFREUBO au bâtiment 450)
Inutile de dire que dans l'ambiance de l'école vétérinaire où les abats de bovins volaient bas, ce n'était pas tout à fait le style qui convenait... Les participants, outre Danielle Branche à la direction, étaient Jocelyne Bouveret, Roger Eymard, Roland Eyraud et Suzanne Fabre (clarinettes), Marc Bérut, Jacques Chevalier, Joël Eymard et Claude Michel (trompettes), Jean Pierre Dalbéra et Dominique Arnold (saxo), Jean-Claude Jurvillier, Maurice Klein, Christian Hocquet et Jean-Loup Mauclaire (barytons), Alain Boutier (trombone) René Renaud (souba), Jean-Pierre Darou, Jean-Claude Méteyer, Annie Husson et Marie-Hélène Zotta (percussions), plus quelques accompagnateurs figurants.
Chez les concurrents, parmi une majorité de fanfares assez primaires, quelques ensembles de bon niveau dont l'une (des Beaux-Arts) fit forte impression par le strip-tease inopiné d'une musicienne. Le "prix" remporté par l'AFREUBO fut à l'image du décalage de sa prestation : un bidet en porcelaine !
Le "happy end" de cette histoire est qu'à cette occasion, la qualité musicale de l'AFREUBO fut remarquée par un membre de la troupe théâtrale de l'Aquarium qui l'engagea pour une série de représentations.